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Coupe Technocratique 2015 : déjouant les pronostics les EDH arrachent la victoire à Strasbourg !

 

Le samedi 28 février, l'équipe de football de la promotion Denis Mukwege a remporté la coupe technocratiqie. Cette coupe amicale confronte les équipes de football des élèves des grandes écoles nationales de l’administration.

 

Une délégation de 13 joueurs de la promotion Denis Mukwege a fait le déplacement à Strasbourg pour disputer les 3 matchs de poule, qui ont permis aux EDH d’accéder à la finale.

 

Ils ont alors remporté la victoire par 1 à 0 contre l’une des deux équipes de l’ENA.

 

L’équipe de football des EDH a pu compter sur le soutien dynamique de la vingtaine de supporters venus les encourager durant ces quatre matchs, ainsi que sur les conseils de leur coach, Faustine Beys, qui a entraîné l’équipe et organisé le déplacement.

 

Les joueurs portaient fièrement les couleurs de l’ADH lors de la photo-souvenir, associant ainsi toute la profession à leur succès !

 

C’est unis que 30 EDH (13 joueurs et 17 supporters) se sont présentés en gare de Strasbourg un vendredi de février,  pour disputer la désormais célèbre coupe technocratique, opposant les élèves de l’EHESP aux jeunes énarques (deux équipes cette année) et aux futurs administrateurs territoriaux. Une délégation fournie, donc, qui avait choisi de faire le déplacement avec un double objectif : vaincre et porter haut les couleurs de notre école et de notre profession.

 

Dans une atmosphère très conviviale, nos 30 sportifs de haut niveau sont arrivés sains et saufs dans le frimas strasbourgeois. Pas déboussolés pour un sou (l’EDH est dur au mal), direction un bar-péniche où ils retrouvent alors une chaleureuse délégation de nos hôtes alsaciens : on se jauge, on s’apprivoise, et après quelques boissons locales, on se dit à demain, désireux d’en découdre dans de bonnes conditions.  

 

Un début cauchemardesque 

 

Le samedi matin donc, direction le stade. Ou plutôt les stades : tête en l’air, ou malicieux, l’histoire ne le dit pas, les joueurs locaux nous avaient orienté vers le mauvais terrain ! Pas déboussolés pour un sou (l’EDH est plein de ressources) les rennais, aidés par un directeur des sports de l’ENA déjà fair-play, arrivent Ã  point nommé au bon stade, dit de Cronenbourg, ça ne s’invente pas. Un court échauffement, un discours motivationnel à faire frémir un « codir », et le tournoi peut commencer. C’est d’abord l’INET qui affronte l’une des deux équipes de l’ENA, et, à la surprise générale l’emporte (2-1). La tension monte d’un cran, les EDH entrent en scène. 

 

6 mois de travail, une solidarité à toute épreuve, des conditions parfaites : tous les ingrédients sont réunis pour faire de cette coupe un moment inoubliable. Pour son premier match, face à une Ã©quipe de l’ENA, l’EHESP se présente avec un dispositif classique, un 3-1-2 (3 défenseurs-1 milieu-2 attaquants) destiné Ã  maîtriser l’adversaire. 

 

Sans surprise les locaux se montrent offensifs, désireux de marquer les corps et les esprits. Chez les EDH, la fébrilité est au rendez-vous en ce début de match : SANCHEZ, dit le feu follet du milieu, percute violemment HIRSCH, le roc de la défense centrale, sur une attaque placée des strasbourgeois, tandis que LAGORCE, vénérable milieu de terrain, doit sortir sur blessure. AMENGUAL-SERRA, surnommé la muraille des buts hospitaliers,  ne peut alors que s’incliner sur une frappe strasbourgeoise (8ème minute).  

 

Coup de tonnerre à Cronenbourg lorsque quelques minutes plus tard, l’ENA double la mise sur un ballon aérien : mécompréhension dans la défense, pression strasbourgeoise, et le ballon finit dans les filets rennais.  Décidément la journée semble tourner au calvaire pour les hospitaliers.  

 

Semble seulement, car, pas déboussolés pour un sou (l’EDH est tenace) les rennais relèvent la tête : réduction du score en fin de match (par un SANCHEZ remis de sa percussion) puis discours salvateur du coach Faustine « GUYROUX » BEYS a l’issue du match. Si le score final est de 2-1 pour l’ENA, la défaite est prometteuse. Pour certains observateurs, elle a même un goût de victoire.  

 

Les EDH se reprennent donc : menée 1-0 dans le match suivant face à l’INET, mais soutenue sans relâche par ses supporters, l’équipe pousse comme un seul homme et égalise (1-1, 7ème minute), puis prend le large. Ses attaquants font mouche et trompent le gardien Ã  trois reprises : DUDOGNON vient conclure un beau mouvement collectif (10ème minute, 2-1), puis en seconde période, servi par CHAPELLE, impeccable dans sa vision du jeu, GUILLAMO met au supplice la défense de l’INET avec sa qualité de frappe, inscrivant là le quatrième but d’une rencontre spectaculaire (3-1, 15ème).  Enfin, sur la dernière action du match les EDH accélèrent et contre-attaquent : SANCHEZ sur la gauche du terrain, remonte le ballon, et d’une diagonale limpide sert AGULHON, le renard des surfaces, idéalement placé. D’une subtile passe en retrait, ce dernier efface un défenseur et offre à HIRSCH, monté à la pointe de l’attaque, l’opportunité d’assommer l’INET. Celui-ci ne laisse aucune chance au gardien et d’une frappe croisée inscrit le 4ème  but des hospitaliers (4-1 score final). La joie éclate dans les rangs rennais, les supporters s’époumonent, le coach exulte, mais l’équipe reste concentrée.  

 

Après une pause bien méritée vient le match couperet face à la seconde équipe de l’ENA : la tension est à son comble et chacun sent bien qu’à ce moment quelque chose se passe, dépassant de loin le simple enjeu sportif. Ce match tient toutes ses promesses : défense rageuse (GROLLEAU et COUVREUR, impériaux sur leurs ailes) tandis que BENEVISE, le stratège, entré au milieu de terrain, trouve ses attaquants dans le bon timing. A la mi-temps le score est resté vierge, mais ce n’est pas pour déstabiliser les supporters qui continuent d’entonner leurs sympathiques chants, jouant pleinement leur rôle de 12ème homme. Sur le terrain néanmoins l’ENA perd son sang-froid face au flegme de DH rompus aux négociations syndicales : un mauvais geste d’un énarque, disproportionné face à l’enjeu de la journée, vient néanmoins assombrir le tableau idyllique de la journée.  

 

En seconde période la partie s’emballe. 

 

Il est de ces instants de grâce dont on se rappelle toute une vie, et le stade de Cronenbourg en a vécu un ce samedi 28 février 2015 : sur un ballon récupéré en défense, SANCHEZ lance AGUHLON dans la profondeur, celui-ci contrôle et dans le même temps place une frappe somptueuse sous la barre du gardien strasbourgeois qui ne peut demeurer qu’impuissant. Une clameur immense s’envole du stade, on se congratule, on se saute dans les bras, mais il faut rester concentré : encore une fois les esprits s’échauffent, les attaques strasbourgeoises pleuvent mais la défense ne se rend pas ! CHEVALLIER, sur son côté gauche, empêche avec brio les attaques de l’ENA de prospérer tandis qu’à droite, JULIEN, d’une ténacité à toute épreuve, ne lâche pas ses adversaires d’une seule semelle : il faut se rendre à l’évidence, après une mise en route un peu laborieuse, les EDH sont bien là et ils le font savoir. 1-0 à l’issue du temps règlementaire, les EDH sont donc qualifiés en finale et affronteront l’équipe de l’ENA, rencontrée au tour précédent qui les avait battu 2-1, un match piège à tout point de vue.  

 

« DH ! Qui s’y frotte s’y pique ! » 

 

Le récit du tournoi des EDH

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Pas déboussolés pour un sou, (l’EDH garde la tête froide en toute circonstances), les hospitaliers se regroupent et abordent la finale comme n'importe quel autre match : concentrés, solidaires, soucieux de faire honneur aux supporters et à tout un corps. La finale peut commencer.  

Pleine de sagesse, Coach Faustine « GUYROUX » BEYS avait prévenu les EDH : « seule la victoire est belle ! », et Â«â€¯une finale, on en joue qu’une seule dans sa vie ! », et c’est fort de cet enseignement que les EDH se lancent dans la bataille. L’équipe est en place et valeureuse mais bute sur la défense strasbourgeoise. CHAPELLE, d’une accélération qu’on ne lui connaissait pas, efface un défenseur sur la droite, crochète astucieusement, mais sa frappe trouve le gardien, décisif sur cette action (5ème minute). DUDOGNON, élégant et technique comme à son habitude, enchaîne les dribbles, bien servi par BENEVISE, mais encore une fois la défense s’interpose (8ème). Il faut attendre la 12ème minute pour que les EDH se libèrent, d’une frappe de SANCHEZ, entré en cours de match.

 

En seconde période, alors que Coach « GUYROUX » BEYS a fait tourner l’effectif, les énarques se rebiffent et font l’assaut du but rennais. Impériale, la défense ne laisse rien passer : à gauche GROLLEAU, puis CHEVALLIER, dans leur style rugueux mais correct, ne s’en laissent pas conter, tandis qu’à droite JULIEN, n’offre pas une seule minute de répit à ses adversaires. Au centre HIRSCH intercepte et dégage avec autorité. Mais en cette fin de match, plus de numéro dans le dos ! Défenseurs, attaquants, tout le monde fait l’effort : SANCHEZ et GUILLAMO participent au bloc défensif, AGULHON navigue au milieu du terrain, prêt à contre-attaquer, CHAPELLE réalise de bons replis. De son côté, AMENGUAL-SERRA est décisif dans ses buts : alors que l’ENA fait le siège du camp DH, il multiplie les arrêts réflexes (17ème minute) et autres parades salvatrices sur sa ligne (20ème minute), les EDH lui doivent une fière chandelle ! Les dernières minutes sont des heures, l’équipe est à bout de forces mais sur un dégagement rennais, la balle sort en touche. L’arbitre hésite, porte enfin le sifflet Ã  ses lèvres et libère les EDH !  

 

Les EDH ont fait honneur à leurs anciens en remportant la coupe technocratique pour la quatrième reprise! Les supporters en liesse envahissent le terrain, « GUYROUX » BEYS est soulevée par le public et l’équipe en délire, l’ENA s’incline, l’INET rend les armes ; dans les vestiaires, toute la délégation rennaise entonne « la danse du football ». C’est finalement dans la joie et la bonne humeur que les participants des trois écoles finissent le week-end, unis par l’effort, le sens du devoir et l’amour du prochain.   

 

De ce jour-là  on pourra dire : une équipe est née.

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